Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/07/2007

Vite, un livre


Alain Huck
«
Vite soyons heureux il le faut je le veux»
JRP | Ringier. 2007

Diffusion: www.lespressesdureel.com

 

Notice de l'éditeur:

Vite soyons heureux il le faut je le veux est une suite de 269 dessins réalisés sur des supports évidés, découpés, fragmentés, translucides. Envisagée comme un archivage, la série s'est constituée régulièrement depuis 1993 avec parfois des périodes d'absence. Elle est reproduite dans cet ouvrage à l'échelle 1/1 en respectant l'ordre chronologique des dessins réalisés jusqu'au début de l'année 2007.

Ce livre est tout simplement le plus beau livre paru cette année,.......c'est comme ça:.........................il n'a pas une ligne de texte ....c'est une sorte de poème....ou une chronique......peut-être même un roman....on s'en fout en fait... le langage y est rendu visible... mais pas sous forme de texte... ce n'est pas un texte, pourtant c'est du langage dans un livre.....c'est comme une  sorte de manuscrit... mais catastophique, d'un projet irréalisable......une utopie........... les quelques mots qui aparaîssent.....flamboient dans un cœur noir et translucide.. pulsars.. ..... il y a des dessins, mais ce ne sont pas des dessins vraiment, ou très rarement. c'est plutôt des résidus ...... des chutes .... des trous noirs.

 

 

24/01/2007

Feuile, caillou, ciseau, ombre [VIII]

Spectacle d’ombres chinoises: avant que ça commence, dans la pénombre de la salle où ils sont assis, les spectateurs distinguent une toile blanche, inerte, inutile, un écran vide. Puis une lumière s’allume, l’écran disparaît de la vision consciente pour laisser la place aux ombres animées. Pour de nombreux dessins contemporains, ce qu’on appelle abusivement le support est en fait un écran, souvent interchangeable et parfois éphémère: mur, sol, moniteur vidéo, etc. Et si c’est une feuille de papier qui est utilisée, c’est en tant que section arbitraire d’une surface imaginée comme infinie. Les bords de la feuille ne font pas partie du dispositif. Une installation d’Alain Huck (Siemens primus linear accelerator landscape, 2005)



joue sur ce principe. De grands dessins sont accrochés au mur ; installés en face, de puissants spots de théâtre (des découpes) projettent chacun un carré de lumière aveuglante sur les dessins : l’illusion est parfaite, on croit que le dessin apparaît grâce à la projection. Ce n’est qu’en s’approchant au plus près du dessin qu’on découvre qu’il est bien réel (et qu’il est dessiné sur une feuille qui a des bords), mais dans cette position, le voilà perturbé par notre ombre projetée.