08/10/2006
www.pardoncharles.net
Bon, j'ai continué les recherches sur la présence de Gleyre sur la toile. J'ai trouvé un répertoire assez bien fait:
www.artcyclopedia.com
Ce répertoire m'a amené sur un site amerloquesque assez complet, avec une bonne biographie et pas mal d'images:
www.artrenewal.org
Mais surtout,on y trouve un lien vers le site de la Fondation Jacques Edouard Berger, dépostaire du Fonds Gleyre du Musée Cantonal des beaux-arts de Lausanne. C'est un site énorme, dont je ne saisis pas tout-à-fait les tenants et les aboutissants: il a apparemment une ambition encyclopédique dépassant largement le cadre de la Fondation. En tout cas, il me semble que tout Gleyre se trouvant dans le canton de Vaud est là (j'y ai trouvé l'image ci-dessus) photographié à la va-vite et mal reproduit:
www.bergerfoundation.ch
Précision: l'image ci-dessus est une reproduction datant d'avant l'incendie. Je n'ai toujours pas trouvé une photo de l'état actuel.
Il reste surprenant que le site du Musée Cantonal des beaux-arts de Lausanne ne donne quant à lui qu'une dizaine d'images, et ne propose aucun lien vers le site de la Fondation Berger, qu'on trouve seulement en passant par un répertoire US.
10:50 Publié dans Pardon Charles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, arts, Lausanne, Charles Gleyre, web | Facebook
07/10/2006
Pardon Charles
Hier soir, 6 octobre 2006, très instructif vernissage de l'exposition Charles Gleyre, le génie de l'invention au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
On y a appris bien des choses.
1. Que le tableau «Les romains passant sous le joug» aurait dû être du même format que «La mort du major Davel», mais que la commande a été réduite faute de place pour l'exposer.
2. Que le chef d'œuvre «La mort du major Davel» a pu être incendié en 1980 parce qu'il n'y avait pas de place pour lui dans un stock qui l'eût protégé des pyromanes.
3. Que Charles Gleyre serait beaucoup plus connu et exposé à l'étranger s'il était visible à Lausanne où se trouve le fonds le plus important des ses œuvres, mais où il ne bénéficie d'aucune exposition permanente (faute de place.)
4. Qu'aucune rue, aucune place lausannoise n'est dédiée à Charles Gleyre.
Le canton de Vaud est donc coupable (comme la tête du Major), coupable de petitesse d'esprit et de locaux, coupable, coupable. Pendant que les uns exhortent à l'expiation par la construction d'un nouveau musée, les autres défilent devant ce qui reste du «Major Davel» incendié, comme devant un miroir, et pleurent avec le bourreau repentant.
PS: Après 30 minutes de googlisation, la pitoyable reproduction ci-dessus est tout ce j'ai trouvé sur LE chef d'œuvre de l'art du canton de Vaud. Pourrez-vous faire mieux?
12:35 Publié dans Pardon Charles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, arts, Lausanne, Charles Gleyre | Facebook