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07/10/2006

Pardon Charles






Hier soir, 6 octobre 2006, très instructif vernissage de l'exposition Charles Gleyre, le génie de l'invention au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.

On y a appris bien des choses.
1. Que le tableau «Les romains passant sous le joug» aurait dû être du même format que «La mort du major Davel», mais que la commande a été réduite faute de place pour l'exposer.
2. Que le chef d'œuvre «La mort du major Davel» a pu être incendié en 1980 parce qu'il n'y avait pas de place pour lui dans un stock qui l'eût protégé des pyromanes.
3. Que Charles Gleyre serait beaucoup plus connu et exposé à l'étranger s'il était visible à Lausanne où se trouve le fonds le plus important des ses œuvres, mais où il ne bénéficie d'aucune exposition permanente (faute de place.)
4. Qu'aucune rue, aucune place lausannoise n'est dédiée à Charles Gleyre.

Le canton de Vaud est donc coupable (comme la tête du Major), coupable de petitesse d'esprit et de locaux, coupable, coupable. Pendant que les uns exhortent à l'expiation par la construction d'un nouveau musée, les autres défilent devant ce qui reste du «Major Davel» incendié, comme devant un miroir, et pleurent avec le bourreau repentant.


PS: Après 30 minutes de googlisation, la pitoyable reproduction ci-dessus est tout ce j'ai trouvé sur LE chef d'œuvre de l'art du canton de Vaud. Pourrez-vous faire mieux?