28/04/2011
Michael Rampa
«…il possède, ce civilisé édennique, au-dessus d'autre bien, l'élément de félicités, une doctrine en même temps qu'une contrée.»
Francesca, 2011, mural 360x320cm
La peinture d'histoire qui n'en a pas à raconter — tous les Napoléons s'étant intériorisés et aucun qui ne s'aventure à conquérir longitudes, lattitudes et langues — montre le paradis reconquis par le lettré. Cézanne a commencé avec ses grandes Baigneuses, codées comme un alphabet selons les postures de son désir, après que le Roman y avait déjà envoyé le despote civilisateur et écrivain Robinson, puis Paul et Virginie qui n'en finirent pas de s'écrire, Tarzan qui apprend l'anglais seul en utilisant les livres d'images qu'avaient emportés ses parents.
Jetsam, 2011, oil on canvas, 200x300cm
Makom, 2011 oil on canvas, 200x160cm
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25/04/2011
L'Egypte chez l'autre
Le douanier Rousseau à Picasso: "Nous sommes les deux plus grands peintres de l'époque, toi dans le genre égyptien, moi dans le genre moderne."
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Peter Sloterdijk: «Derrida, un Egyptien»
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Philip Guston: «[Roberto Longhi] says a wonderful thing about Piero [Della Francesca]. He says he doesn't belong in the Renaissance. He says there's something Egyptian about him. And I liked that word. There is something Egyptian about him.»
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Voir l'Egyptien chez l'autre semble aussi courant que de voir Moïse en soi-même. L'Egyptien, c'est l'autre.
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